Comment s'orienter en pleine pandémie psychique (1) ?
Depuis début 2020 l’ensemble du monde vit à l’heure et sous le joug d’une pandémie. Nos activités sont de plus en plus contrôlées (confinement , couvre-feu, pass). Nos corps sont de plus en plus scrutés et « protégés » (tests, masques, injections). Notre accès véridique à la réalité est de plus en plus empêché par la langue du COVID et les « chiffres » du COVID du système-technico-politico-médiatique.
Comment dans ce qui s’apparente de plus en plus au danger redouté par Carl Gustav Jung en janvier 1944, celui d’une épidémie psychique, s’orienter ?
(…) il apparaît, en effet, avec une clarté toujours plus aveuglante, que ce ne sont ni la famine, ni les tremblements de terre, ni les microbes, ni le cancer, mais que c'est bel et bien l'homme qui constitue pour l'homme le plus grand des dangers. La cause en est simple : il n'existe encore aucune protection efficace contre les épidémies psychiques ; or, ces épidémies-là sont infiniment plus dévastatrices que les pires catastrophes de la nature ! Le suprême danger qui menace aussi bien l'être individuel que les peuples pris dans leur ensemble, c'est le danger psychique.[1]
Quels sont les points cardinaux avec lesquels construire notre boussole ?
Comment fixer et ne pas perdre le nord dans un monde qui semble devenir fou ?
Comment ne pas devenir fou ?
[1] L’homme à la découverte de son âme, Albin Michel, 1987, p. 334.