Notre vie, l’ultime marchandise ?

Publié le par Thierry Ternisien d'Ouville

Notre vie, l’ultime marchandise ?

Le processus d’accumulation de richesses, connu sous le nom de progrès, entamé par l’époque moderne en Occident, a tout transformé en objets de consommation, en marchandises.

 Parmi ces marchandises, trois qualifiées de fictives par Karl Polanyi, trois éléments essentiels de l’industrie : le travail, la terre et la monnaie. Ces trois marchandises sont en voie d’épuisement comme le démontrent les crises sociale, environnementale et financière.

Il semble qu’aujourd’hui le capitalisme, ou plus largement le modèle de développement occidental, toujours plus prédateur, ait entrepris de transformer en marchandise un ultime élément : la vie humaine, notre vie, nos vies.

Transformation accompagnée au plan politique, comme chaque fois, par le retour de la pathologie des démocraties modernes : non le fascisme mais le totalitarisme.

A mal nommer son ennemi, on perd d’avance le combat !

Publié dans Textes

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